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Le blog-note de l'abeille

2 février 2011

L'abeille est bavarde, trop !

J’arrive au boulot et « l’asperge » ma collègue me dit que j’ai l’air fatiguée. Et v’la ti pas l’abeille, qui commence à raconter sa vie … en long, en large et en travers … puis silence … et là (une fois de plus) je me dis « ferme-là, t’as pas besoin de raconter tout ça à c’te nana ! »

L’asperge, c’est la grande blonde mince qui fait baver tout le monde. Elle porte des mini-jupe pour montrer ses jambes interminables alors qu’il fait -5°C dehors et 10 cm de neige. Elle se recoiffe et se parfume pendant la journée au milieu du bureau. Elle rigole bruyamment dès qu’un semblant d’hormone mâle franchi la porte. Mais en grattant un peu la croûte avec l’ongle, on se rend compte que si elle n’avait pas son physique, elle ne serait pas là où elle est. Jalouse moi ? Nooooooonnnnn. Moi, je suis blonde à forte poitrine … petite et en surpoids. Mais au moins je sais que si je suis là, c’est que je le mérite.
Bon je m’égare … je vous parlerai de l’asperge une autre fois. C’était juste pour dire qu’en fait la grande blonde peut parfois être gentille (presque toujours intéressée) mais je n’ai franchement pas besoin de lui raconter que je pars en week-end so love avec le bourdon, que j’ai fait la soirée Le seigneur des Anneaux chez les voisins ou je ne sais quoi d’autre.

D’où me vient cette manie de raconter ma vie à tout le monde. Je ne parle pas de vous … je parle de mes collègues, de la boulangère, de la vendeuse de soutifs …c’est comme ça que j’arrive à divulguer à presque des inconnus que pendant que j’allaitais les abeillons j’au eu des crevasses au bout des seins … que quand je fais une gastro ça sort par les deux bouts … (toujours assez embarrassant).

C’est pas trop le fait de raconter ce genre de choses. Ça peut relever de la petite anecdote rigolote (selon le contexte). Mais c’est qu’en retour on ne me raconte rien. C’est pas donnant-donnant. Je me mets à poil et en face on garde la doudoune.

J’ai donc décidé de faire d’énormes efforts et de retenir un peu ma diarrhée verbale.

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18 janvier 2011

Virée dans les toilettes publiques

Je suis naireuse. C'est une expression que je ne connaissais pas et qui est utilisée par le bourdon. Naireux c'est ne pas vouloir manger derrière quelqu'un avec ses couverts, boire dans une canette, manger une glace, ... (je ne suis pas naireuse avec mes enfants et mon mari, cela va de soit) ... et par extension ... à mes yeux, être un peu bloqué niveau hygiène et propreté.

Actionner les poignées de porte dans les lieux publics me répugne. Avez-vous déjà remarqué le nombre de personnes qui ne se lave pas les mains en sortant des toilettes publiques (au centre commercial, sur les aires d'autoroute, au boulot, ...). C'est pas que je veuille faire des statistiques mais force est de constater (dans les toilettes femmes en tout cas, et je pense que chez les hommes cela doit être pas mal aussi) que nombreuses sont les personnes qui sortent sans sa laver les mains .... beeeeeuuurrk.

Non, je ne me fais pas pipi sur les doigts, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas se laver les mains après être passé aux toilettes.

Alors retraçons le chemin de cette personne qui vient de sortir des toilettes de IKEA sans se laver les mains. Elle va ouvrir les meubles en se saisissant des poignées : comme des milliers d'autres personnes derrière elle.
Elle va tenir un chariot de ses deux mains : vous connaissez un magasin qui désinfecte les chariots entre chaque client, voire même chaque jour / semaine, ... ? Le même chariot que votre fiston va vouloir léchouiller lorsqu'il est assis dans le siège du caddie.
Elle va prendre dans ses mains les peluches au rayon jouets, y coller son nez dedans en disant oh c'est doux : quelques miasmes de plus sur la peluche que vous allez acheter à votre enfant.
Elle va picorer quelques chips offertes à l'entrée de la cafétéria : vous avez envie de picorer dans ce nid à microbes.
Elle va retirer de l'argent au distributeur ...

toiletteMa grosse hantise au centre commercial : maman, j'ai envie de faire pipi ! La plupart du temps, j'arrive à refiler la patate chaude au bourdon-mon-mari. Ce n'est pas que je ne veuille pas m'occuper de mes enfants, mais je suis totalement réfractaire à ces lieux publiques (sauf envie très pressante) et je dois certainement communiquer mon stress à mes enfants qui déclarent la plupart du temps j'ai plus envie.

Les fois où je m'y colle, je suis très stressée, j'engueule mes gamins : touche pas à ça c'est sale, vient te laver les mains, non ne touche pas la poignée, vient te relaver les mains. L'idée même de faire asseoir mes filles sur une cuvette douteuse m'est insupportable, alors je les porte, comme je peux, ça leur coupe l'envie ...

Parfois, les jours où je suis extrêmement prévoyante, j'ai un paquet de lingettes désinfectantes dans mon sac à main et je fais le ménage avant de faire passer mes enfants... ça les bloque aussi. OK, vous vous dites que je suis malade. Non, je ne veux tout simplement pas que ma fille pose ses fesses sur la goutte de pipi que la madame qui ne se lave pas les mains (et qui n'essuie pas sa cuvette) vient de laisser.

Au boulot, je me demande aussi si les mains que je serre sont bien nettes. Cela ne vaut pas mieux que de faire la bise (hou la je tourne en rond !). La poignée de la porte du bureau ... il faut bien la tenir pour rentrer ... mais je viens de me laver les mains ... je vais contaminer mon clavier d'ordinateur.

Et flûte, le téléphone portable qui est tombé par terre, vous osez le coller contre votre oreille ?

7 janvier 2011

Les bonnes résolutions

Non, je n’en ferai pas. Ca ne sert à rien, on ne les tient pas. Je ne vais pas faire de résolutions pour faire comme tout le monde.
Cette année, j’arrête de fumer => je ne fume pas
Cette année, je fais un régime => c’est pas juste avant Noël, que la radio nous disait que les régimes du type Dunkan ne servent à rien ? Pas envie, ça m’épuise, rien que d’y penser. Pourtant, y'a bien besoin.
Cette année, je me mets au sport => c’est pas avec 3 enfants en bas âge et une vie professionnelle chargée que j’y arriverai, je suis simplement réaliste
Cette année, j’arrête d’être médisante au boulot => ah ben non ! Ca me fait du bien. Je le serai peut-être plus même !
Cette année, je m’occupe plus de moi => pas besoin de prendre cette résolution, c’est tout naturellement que je vais le faire, ça va devenir vital  (comme me raser mes trop longs poils de jambes avant Noël ?)
Cette année, je m’occupe plus (+) de mon mari => a ça oui, il faut que je m’y applique. Mais pour y parvenir il faut au préalable que je m’occupe de moi.
Cette année, je serai plus disponible pour mes enfants => là aussi il faut que je m’occupe de moi avant, sinon je manque de patience.

Vous allez dire que j’y mets de la mauvaise volonté ? Et ben oui ! j’veux pas et na !

Cette année, je vais gagner le jackpot à l’euromillion => ouaaaaaiiiiiiiiiis

1 janvier 2011

Les fêtes en famille

C’est bien connu, les vacances de Noël ne sont jamais des vacances reposantes. Mais surtout pas quand les grands-parents défilent les uns après les autres à la maison.
Nous habitons loin de nos familles respectives et sommes toujours ravis de les voir. Nous sommes aussi toujours ravis de les voir repartir …

Quelle agitation à la maison ! Quel désordre ! La maison aurait bien besoin d’un brin de ménage, mais à quoi bon tout de suite ?
Je ne supporte pas de mettre de côté les tâches ménagères dans ces moments là. Pourtant je ne suis pas une maniaque. J’aime simplement l’ordre, la netteté (pour ne pas dire la propreté).

Et puis le rythme de vie est infernal. Réveil tardif (sans abus avec les enfants bien sûr, c’est impossible). Petit déj’ gargantuesque. Ben woué, pourquoi se priver des deux pains au chocolat à 10 heures du mat’ quand beau-papa est allé à la boulangerie. A midi, pas faim, mais on passe à table quand même parce que belle-maman est passée derrière les fourneaux. Cuisson à base de beurre, de crème. C’est bon ! Mais c’est nourrissant, c’est copieux.
A 4 heures, Oh ! Le goûter des enfants. Ils n’ont pas beaucoup mangé à midi, eux ! Qui veut une part de brioche ? Puis, qui prend la coupe de champagne pour l’apéro ! On ne se voit pas souvent, donc il faut rattraper le temps perdu. Qu’est-ce qu’on fête cette fois ? Le soir, on veille ; parce qu’à ne rien faire de sa journée, on essaye de faire quelque chose tant que les enfants et les vieux dorment.

Donc, au lieu de faire la fête 2 fois 2 jours, chez nous ça dure 2 semaines ! Et pan ! Tout dans le bide, les cuisses … et … le double menton.
Je me sens comme ça …

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… alors que je voudrais être comme ça.

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Pendant ces périodes d’abondance, les enfants ne sont pas en reste. En cadeaux bien sûr, mais aussi en caprices. Vous ne vous rendez pas compte, vous, les grands-parents gâteaux, qui pourrissez de cadeaux, de câlins les gamins capricieux. C’est nous, pauvres parents épuisés qui devons resserrer les vis, sévir, punir, jouer le mauvais rôle pour redresser la barre. Et ça, ça nous met chao encore plus. Juste ce qu’il faut pour attraper une bonne gastro … ou la grippe …

Bon, j’arrête de me plaindre. La vie est belle et animée. C’est ça qui nous fait vivre et nous donne envie d’avancer !

Donc bonne année à vous tous. Que votre année soit belle, remplie de joie. Que la santé soit au rendez-vous. Que vos enfants soient sages. Que vos petits-enfants vous comblent de bonheur. Que vos projets aboutissent avec succès.

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19 décembre 2010

Faut pas l'abîmer

cl__de_solDepuis que je suis gamine, j'ai du mal à utiliser quelque chose de neuf. Des trucs du type un nouveau carnet (pour ne pas corner les pages), une boîte de crayons de couleur (pour que tous les crayons conservent la même taille), un beau stylo plume (pour ne pas le salir), ... Bien sûre, je finissais souvent pas ouvrir / entamer si j'en avais besoin. Mais parfois, je préférais m'en passer pour le garder intact.

C'est comme cela que je me retrouve à plus de 30 ans avec pleins de trucs qui m'encombrent. J'ai par exemple, encore dans mes tiroirs un crayon à papier en forme de clé de sol, jamais taillé, pas abîmé, juste rangé dans un tiroir. Ce n'est qu'un exemple ...

Année après année, vous vous en doutez, les choses s'amassent et année après année, je dois me résoudre à faire quelque chose de tout ça. J'ai par exemple récemment bazardé à la poubelle ma super collec' de papier à lettre (tellement joli qu'il ne fallait pas l'utiliser). Le papier à lettre au top : avec les petits coeurs, les petites étoiles, avec le dégradé de couleur qui va bien, le tout cul-cul et surtout avec l'enveloppe assortie ...

Elle a plus de 30 ans l'abeille !

Mais là où ça me pose problème, c'est quand j'achète aujourd'hui le dernier truc "miracle" (je vous l'ai dit, je suis du papier buvard pour les trucs marketing à la con) pour enlever les callosités des pieds, fournit avec deux polissoirs adhésifs à coller sur le support. Ben, l'abeille, elle arrive pas à déballer les limes, décoller la pellicule protectrice et les poser sur le machin en plastique à l'endroit qui est prévu pour. Et tout ça pour me polir la peau de d'sous les pieds ! Je l'ai acheté pour ça hein ?

Non parce que le beau papier à lettre avec les coeu-coeur-cul-cul, pour une petite fille, ça peut se justifier. Ok, elle aurait pu faire du tri plus tôt. Mais des ovales avec des limes pour les pieds pour une abeille de plus de 30 ans, ça le fait pas.

Il faut que je travaille sur moi. je vais y arriver, hein ?

PS : il ne faut pas que ça déteigne sur mes abeillons. Je pense à un crayon girafe en particulier, qui depuis qu'il leur a été offert à mes filles gît dans le tiroir à côté de la clé de sol ..

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14 décembre 2010

La goutte au nez

Une des questions les plus existentielles dans la vie professionnelle c’est « est-ce que je serre la main ou je fais la bise » (pour dire bonjour).
Quand je suis arrivée dans mon nouveau boulot, forte de mon expérience (open space avec 35 personnes dans le précédent job) j’étais bien décidée à garder mes distances et me contenter du serrage de paluche. Puis les affinités avec certains ont fait que j’en suis venue à claquer la bise le matin (avec grand plaisir, je tiens à le préciser). Lorsque ces personnes sont en groupe, je me sens très mal à l’aise de faire la bise à certains et pas à d’autres. « Non, toi, j’te fais pas la bise ». Dans une jovialité exacerbée on finit par dire « allez, on s’fait la bise ». Parfois, j’me suis dit « et meeeeeerde ! ».
Pour une femme, serrer la main permet de garder une certaine distance. Je me vois mal faire la bise à mon chef … Pour les hommes, la question ne se pose même pas.
Cette réflexion prend d’autant plus de sens en cette période hivernale.
Un collègue, Schtroumpf timide, snif, la goutte au nez, snif, s’approche de moi pour me dire bonjour, snif, et dépose du bout du nez sa coulure de morvouille sur ma joue, snif.
Alors là, j’ai envie de dire « ahhhhh, t’es dégueulasse ! T’as pas un mouchoir ? » Au lieu de ça, je me sens gênée (c’est con, ce devrait être lui), je n’esquisse aucun geste pour m’essuyer avec le mouchoir qui se trouve dans ma poche, je reste discuter un peu avec lui en sentant la morvouille sécher et durcir sur ma joue. Eugggggh !!

Il ne s’est rendu compte de rien. Moi je me suis précipitée aux toilettes pour me désinfecter.

13 décembre 2010

Taille de guêpe

C’est mon premier message parce que je prends la vie comme elle vient (non, je fais aussi plein de projets) et il se trouve que c’est la petite anecdote de la journée.
L’abeille a vu passer dans son bidon 3 bébés dont 2 qui y sont passés en même temps. La belle silhouette adolescente de l’abeille s’est envolée après avoir couvé et pondu à deux reprises.
Je me morfonds, suis très nostalgique de mon ventre d’avant. J’avais le ventre très plat. J’avais même les tablettes de chocolat bien dessinées à l’âge de 16-17 ans (résultat de plusieurs heures par semaines de fitness, step, natation et autres activités sportives qui font du bien à cet endroit)
Aujourd’hui le chocolat a fondu et est devenu mousseux, il est même monté avec des blancs en neige (pour le volume, pas la fermeté). J’ai le ventre (même au dessus du nombril) jusqu’au haut des cuisses criblés de vergetures (ce sont mes rayures d’abeille).
Je n’ai plus de temps à consacrer à mon corps, comme au temps de mon adolescence, pour faire du sport ; pourtant seul remède miracle pour mes symptômes. Donc je me mets à penser à des choses de barbares : l’abdominoplastie.
Puis plus raisonnablement, en attendant, je suis une vraie éponge face aux discours marketing. Je suis une vraie victime de la consommation pour pas mal de trucs comme les crèmes miracles et les vêtements magiques : « rescultant », « galbant », « anti-cellulite ». Parfois c’est tellement gros que je ne tombe pas dans le panneau. Parfois c’est encore crédible et pour me faire du bien je me laisse embarquer par ces sirènes.
C’est comme cela que l’abeille a acheté une combinaison galbante avec « résultat immédiat » et de la microencapsulation de substances qui soit-disant vont aider à « perdre du volume » pour l’effet à plus long terme. Les initiés ont certainement deviné de quoi il s’agit.
LA combinaison c’est un truc très moulant et serré (à enfiler au chausse-pied) avec une forme cycliste-débardeur tout attaché. Alors, c’est vrai qu’en l’enfilant, ça plaque un peu mon ventre et que la silhouette est un peu plus régulière. Disons que je me sens bien dedans, un peu plus satisfaite de l’image que me renvoi mon miroir.
Sauf que LA combinaison n’a pas d’ouverture pour aller faire pipi. Que quand on est habillé par-dessus (chose que l’on fait habituellement pour sortir de la ruche), il faut tout enlever pour s’extraire de la chose.
C’est comme cela que l’abeille s’est complètement déshabillée à deux reprises dans les toilettes de son boulot et a fini par rentrer chez elle avec une monstrueuse envie de pisser parce que c’était presque l’heure de rentrer …
On ne m’y reprendra pas !

13 décembre 2010

J'me lance

Je me lance sans prétention aucune, dans la rédaction de MON Blog. Mais un blog pas comme l'autre. Un blog dans lequel je peux, incognito, déverser sans retenue tous mes états d'âme, mes réflexions sans intérêt pour qui que ce soit mais que j'ai envie de rédiger (parce que ça me fait marrer), mes coups de gueule, mes coups de blues, mes sautes d'humeur (parce que ça me fait du bien), mes coups de folies, mes moments de joie (parce qu’heureusement la vie n’est pas toujours triste). Bref, mon univers. Je ne sais pas encore à quelle fréquence je passerai par là.

Bienvenue dans ma ruche! Je suis une abeille.

Je vais d’abord commencer par vous présenter mon royaume. J’ai 32 ans, suis mariée au bourdon. Nous sommes les heureux parents de deux mini-abeilles de 4 ans et demi et d’un abeillon de 1 an. Ils font notre bonheur … pas toujours … ils font de nous des parents, comme les autres je crois. Le bourdon a l’immense mérite d’être en congé parental. Moi, je dois partir tous les matins (parfois à contrecœur) pour faire vivre la ruche. Le décor est planté, le royaume prendra forme à vos yeux petit à petit, au fur et à mesure des messages.

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